Une mise à l’arrêt automatique de l’installation de rejet des effluents gazeux s’est produite dans le cadre de contrôles fonctionnels normalisés lors du redémarrage de la centrale. Selon la procédure prévue, le réacteur a été mis à l’arrêt manuellement alors que la puissance développée était encore faible.

L’Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN) a immédiatement été informée. Elle a provisoirement classé l’événement au niveau 0 (événement insignifiant ou sans grande importance pour la sécurité) de l’échelle internationale de classement des événements nucléaires INES.

Pas de rejets supérieurs à la normale

L’installation de traitement et de rejet des effluents gazeux filtre les gaz issus du condenseur. La défaillance de cette installation n’a pas entraîné de rejet supérieur à la normale de substances radioactives. Toutes les valeurs relevées sont restées en deçà des limites fixées. Le réseau MADUK de l’IFSN assurant la surveillance automatique du débit de dose dans la zone environnante des centrales nucléaires n’a détecté aucun accroissement de la radioactivité. Cet événement n’a aucun lien avec le phénomène d’assèchement (dry out) qui a fait l’objet d’études approfondies lors de la révision générale annuelle 2016.

Différents tests sont effectués dans le cadre de la procédure de redémarrage d’une centrale nucléaire. Il peut donc se produire des écarts. Ceci n’a rien d’inhabituel et les prescriptions d’exploitation sont conçues de manière à assurer à tout moment la sécurité de l’être humain et de l’environnement. L’IFSN va, comme habituellement pour de tels cas, procéder à l’analyse de cet événement soumis à obligation de déclaration.