« Nous avons volontiers facilité cet événement », explique à ce propos le directeur de l’IFSN Hans Wanner devant la quinzaine d’activistes et le même nombre de collaborateurs de l’IFSN. « Le dialogue objectif avec la population se préoccupant de la sécurité de l’énergie nucléaire nous est très important. » Sur demande de Heini Glauser, le porte-parole du groupe d’activistes, Susan Boos, rédactrice en chef du journal hebdomadaire WoZ, a présenté ses expériences à Fukushima et les conclusions qui en sont liées. Elle s’est montrée profondément impressionnée par ce qu’elle a vu au Japon. Elle s’est en même temps exprimée de manière rassurante sur les développements en Suisse depuis Fukushima : nous parlons « finalement à présent » aussi des questions en suspens relatives à la protection d’urgence.

Ronald Rusch, chef de la section « conséquences d’accidents et protection d’urgence » auprès de l’IFSN désignait la catastrophe nucléaire au Japon de « tragédie humaine ». Il a expliqué l’organisation d’urgence suisse et comment celle-ci est soutenue par de nombreux partenaires. Il a encore mis en relief les mesures prévues par la Confédération. Ces mesures concernent en particulier le résultat du groupe de travail interdépartemental créé pour examiner les mesures de protection de la population en cas d’événements extrêmes en Suisse (IDA NOMEX). La protection de la population en cas de crise va, par le biais de ces projets, être encore améliorée.