Gaz rares radioactifs:
Les mesures atteignent en moyenne autour de deux à trois fois le seuil de détection situé à 2,50E+09 Bq/h.
Aérolsol radioactif:
Les mesures se situent en moyenne autour de deux fois le seuil de détection situé à 8,90E+04 Bq/h.
Iode radioactif
Les mesures se situent en moyenne autour du seuil de détection de 2,0E+05 Bq/h.
Explications concernant les pics et la procédure
- Les pics, désignés par un astérisque, correspondent à des tests des moniteurs de gaz rares, d’aérosols et d’iode. Le bon fonctionnement de l’appareil est établi à travers l’enregistrement de signaux électriques, ou avec une source radioactive.
- Les pics de gaz rares, qui se manifestent à intervalles réguliers, dépassent les variations normales et atteignent jusqu’à 1E+11 Bq/h, sont dus au rinçage de filtres dans les systèmes pour la préparation de l’eau de réacteur ou de condensat. Il s’agit d’une procédure d’exploitation revenant à intervalles réguliers.
- La perte d’intégrité de barres de combustibles survenue le 21 décembre 2012 a provoqué les semaines suivantes une hausse lente des émissions de gaz rares, d’iode et d’aérosols. Ce développement a été stoppé lors de la révision annuelle de 2013 (du 2 au 27 septembre 2013). A cause des restes d’uranium provenant des éléments combustibles défectueux, les indications d’aérosols ont aussi été plus élevées lors du cycle suivant. Une optimisation dans la préparation du condensat en janvier 2014 t a réduit les indications d’aérosols.
- Le 27 février 2014, une petite fuite de vapeur dans le préchauffeur à basse pression s’est produite, qui a été réparée lors de la révision de 2014 (du 11 août au 12 septembre 2014). Les gaz rares qui se sont échappés de la vapeur ont conduit à une hausse des indications de gaz rares. Cette hausse n’ a pu être arrêtée qu’une fois le préchauffeur à basse pression réparé.
- La perte d’intégrité d’éléments combustibles qui s’est produite le 12 juin 2014 a conduit les semaines suivantes à une hausse des émissions d’iode. Cette hausse a pu être arrêtée lorsque les éléments combustibles endommagés ont été retirés pendant la révision de 2014.
- Lors de la remise en exploitation après la révision de 2014, un pic d’émission d’aérosol a été enregistré pendant le démarrage du système de dégazage.
- De petits pics lors d’émission d’iode et d’aérosols au-dessus du seuil de détection ont été causés par des fuites minimes d’eau ou de vapeur, accompagnées par un transfert dans l’air ambiant